Voici la suite (et fin de l’article de la semaine dernière concernant ma vision du leadership)

Mais qu’est-ce qui m’empêche de devenir cette leadeuse inspirante ? C’était la dernière question  posée sur le post Facebook de cet ami coach. Question toujours d’actualité.

Je sais pertinemment qu’une leadeuse (en fait, n’importe qui) ne peut pas plaire à tout le monde. Pourtant, c’est fondamental pour moi, quand je rencontre des personnes (pour la première fois ou non), d’avoir avec elles de “bonnes” relations, de leur donner une bonne image, en tout cas la meilleure possible. 

J’ai besoin que les choses se passent « bien ». Par  « bien », je veux dire notamment que je cherche à éviter les expressions de colère, les critiques ou les jugements. Alors généralement, je suis en retrait et je ne fais qu’écouter. J’essaie de ne pas juger, de rentrer en empathie…etc. Me mettre en retrait me permet de me sentir plus en sécurité dans ce moment nouveau, inconnu.

Le revers de ce comportement de grande écoute, c’est que je n’exprime pas forcément d’emblée mon avis, surtout s’il est différent et/ou contradictoire !

Pour réussir à le faire, j’ai besoin de me sentir en confiance ou au sein d’un milieu que je connais déjà. J’arrive à m’exprimer qu’une fois que j’ai pris le temps de m’imprégner de l’énergie de cette nouvelle personne/ce nouveau groupe/ce nouvel endroit.

 

Voici deux exemples de choses que j’ai faites et qui m’ont même impressionnée.

  • Au bout de trois jours de séminaire, j’ai réussi à chanter a capella (et surtout sans micro) devant un public d’une bonne centaine de personnes, en ayant eu qu’une seule après-midi de préparation mentale. Je vous ai raconté cet événement plus en détails dans cette vidéo sur Youtube.
  • Après deux jours, lors d’un autre séminaire, suite à l’intervention d’un artiste, comédien et humoriste sur la scène, j’avais réussi à prendre le micro devant plus de 1000 personnes. Je lui avais posé une question profonde, enfin selon moi ! “Quel est le plus important et le plus difficile, entre le fait d’être aimé (par son public) et de s’aimer soi-même ?”

Je ne me souviens absolument pas de la réponse qu’il m’a faite, et cela même au moment où ça a eu lieu. Je ressentais seulement de sa part comme une sorte de colère envers moi. Mon cœur battait très fort. En plus j’étais filmée et j’apparaissais en gros sur les écrans ! Le stress.

Après coup, au moins cinq personnes sont venues me remercier de la question que j’avais posée, et pour deux ou trois d’entre elles, me dire que c’est moi qui aurait dû être sur scène à la place de cet intervenant ! Ouf. Oui, j’aimerais ça être sur scène à inspirer !

 

J’ai remarqué cette autre chose : C’est en écrivant que je me permets plus facilement d’exprimer qui je suis. En écrivant, j’ai aussi conscience que je ne prends aucun risque frontal. En tout cas, je ne prends pas le risque de me sentir mal (à l’aise) avec le fait de voir / sentir / me rendre compte que certains ne sont pas intéressés par ce que je suis en train d’évoquer.

Là par exemple, si vous me lisez et que vous n’étiez pas intéressé par mes propos : d’une, vous ne m’auriez même pas lue jusque là, mais de deux, je n’en aurais surtout rien su /vu !

J’ai lu des choses sur le “risque”, ce ressenti que j’évoque ici. Dans Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, et sa suite : La guérison des cinq blessures, de Lise Bourbeau. On apprend que cette peur de prendre “le risque” d’être soi-même est liée aux blessures du rejet et d’abandon. 

Effectivement, je crois encore avoir en moi cette peur de ne pas plaire, d’être rejetée, de ne pas être aimée.

 

Mais au fait, quel était donc ce fameux défi que j’avais relevé pendant 9 jours, pour me rapprocher de mon côté leadeuse ?

En fait… Il n’y en a eu aucun !

Parce que j’avais simplement choisi de continuer à me poser des questions, à réfléchir sur le sujet, pas à agir ! Et pourtant, rappelez-vous, j’avais évoqué que je savais que l’action était ce qui était le plus important.

Savoir est une chose. Appliquer en est une autre, plus difficile…

 

Cependant, voici quand même les questions sur lesquelles je m’étais engagée à réfléchir : 

  • Comment/pourquoi manifester au quotidien plus de confiance en moi ?
  • Comment/pourquoi oser être authentique (100% du temps, si cela était possible) ?
  • Comment/pourquoi exprimer mes besoins en toutes circonstances ?

Peut-être vous aideront-elles… à passer à l’action ?

Pour le côté authentique, en ce qui me concerne j’ai décidé de commencer à partager sur des vidéos Youtube. Vous pourrez prochainement les retrouver toutes ici sur ludivinelesenechal.com.

La semaine prochaine, nous parlerons de l’autonomie… Vaste sujet encore, hein ?

A bientôt !

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Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Leadership ou pas ?

Je suis “3 en 1” ! Coach en écriture, correctrice et formatrice d’adultes.

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