Etre fière

Etre fière

 

Ces derniers jours, j’ai été particulièrement fière de moi, de ce que je mettais en place.

Il y a deux semaines, j’ai eu l’envie de voir du monde, de revoir des personnes que je n’avais pas vues depuis quelques temps. De nous revoir de manière informelle et décontractée.

Pour cela, j’ai donc tout simplement proposé un pique-nique dans un parc sur Nantes, histoire aussi de profiter encore du beau temps de cette fin d’été.

J’ai publié une annonce, à la fois sur Facebook, mais aussi envoyé un SMS à près d’une soixantaine de contacts depuis mon téléphone. Viendrait qui pourrait, ce serait la surprise et comme j’aime à dire en plaisantant : ” Il y aurait les meilleurs !” 

 

Une petite dizaine de personnes sont venues au total. Les échanges étaient comme je les aime : informels, authentiques et même parfois profonds. Tous semblaient dans l’écoute des uns et des autres. Des petits groupes se sont formés de part et d’autres, avec chacun leur sujet de discussion. C’était vraiment le fun, comme disent les Québécois.

J’ai vraiment apprécié ce moment, et visiblement les autres aussi. J’étais fière d’avoir proposé l’idée, que les gens soient venus, aient passé un bon moment, aient aimé discuter avec d’autres qu’ils ne connaissaient pas ou peu.

Cela m’a rempli d’énergie : moi qui suis habituée à faire une sieste réparatrice quotidienne, ce samedi je n’en ai pas eu besoin. Ni même ressenti le besoin. J’ai réussi à tenir et à être super joyeuse et pleine d’énergie jusqu’à minuit.

J’aime être une rassembleuse : j’aime réunir le monde autour de moi, même si les gens sont d’horizons, d’histoires et de personnalités totalement différentes.

Pour n’en citer que quelques-uns, il y avait des femmes entrepreneures comme moi, rencontrées dans divers groupes (mastermind ou réseaux). Une enseignante en histoire-géographie sur le pas de la retraite. Une femme née homme, en processus de transformation corporelle et tellement heureuse d’avoir sauté le pas. Un ami qui était venu me filer un coup de main l’an passé pour nettoyer ma terrasse au karscher. Et puis, sans l’oublier, mon chéri qui a grandement aidé dans les préparatifs, en faisant les allers-retours jusqu’à la voiture pour nous apporter la table en plastique, les chaises, la grande couverture de pique-nique et tout le matériel pour le barbecue que personne n’a mangé ! Parce que la plupart étaient végétariens… Pas de bol pour lui qui adore la viande. Mais, comme les autres hommes ont tardé à venir, on va dire qu’en échange de son bon service et de son implication, il aura bien profité de la bonne compagnie de toutes ces femmes au cœur ouvert. 😉

J’ai donc passé un super samedi, fière d’avoir organisé ce pique-nique, fière aussi de recevoir les remerciements et les témoignages positifs des personnes présentes. Si c’était à refaire, je referais pareil !

 

Du côté professionnel, je me porte plutôt bien aussi en ce moment, côté fierté.

Depuis à peine une semaine, je participe à un challenge quotidien, avec d’autres membres au sein d’un groupe de mastermind.

L’idée est de poser chaque jour, une action concrète pour s’habituer à et gagner en visibilité sur les réseaux sociaux.

Etre vue, c’est la prise de conscience que j’ai eue de ce qu’il me manquait pour le développement de mon activité.

Comment les gens peuvent être intéressés par ce que je propose, si d’une ils ne savent pas ce que je propose (je ne communiquais presque pas, même pas du tout pour ainsi dire), et deux s’ils ne savent pratiquement pas non plus qui je suis, d’où je viens…etc. Car on nous le répète assez souvent en marketing web : le produit, c’est Vous !

Oui, mais pour moi, c’était devoir se mettre en avant, se dévoiler, se mettre à nu, et c’était chose encore impossible…

Jusqu’à juin, où j’ai décidé qu’il était enfin temps de sortir mon blog, et août où j’ai senti que c’était enfin le moment de lancer mon vlog, parce que ça y est : maintenant je suis prête à partager mes projets, mes envies, mes défis…etc.

 

Mais revenons à mon sentiment de fierté personnelle : être dans ce petit groupe d’entrepreneures, maintenant que je les connais toutes à peu près bien, me pousse et me stimule davantage pour relever chaque défi quotidien proposé.

Une fois relevé, j’aime m’auto-féliciter, d’abord. J’aime aussi pouvoir le dire (l’écrire) fièrement au sein du groupe : ” Voyez, j’ai fait ça comme ça et ça a donné ça, ça et ça. “

C’est aussi valorisant lorsque je lis : ” Ludivine, tu pourrais me donner une idée pour ça ? ” Waouh, je suis utile à quelqu’un, quel bonheur !

Les défis de chaque jour dans ce challenge me font du bien. Ils me font oser, je sors de ma zone de confort.

Malgré une certaine appréhension avant l’action du challenge, j’arrive à aller au-delà de ma peur première, à la contourner.

Si je n’ai pas d’idée sur l’instant pour la réalisation du défi, j’écoute celles qui viennent à moi naturellement. Je les mets en œuvre, puis j’agis, je réajuste, en fonction du résultat.

Pour vous donner un exemple, le premier défi consistait à parler de ce qu’on proposait à des personnes qui pourraient être intéressées. Premier réflexe de l’ego : ” Euh, ben non, je ne vois pas à qui… ” Du coup, qu’est-ce que tu fais quand tu ne sais pas Ludivine ? Ben, tu demandes ! Et c’est ce que j’ai fait : j’ai fait un message d’enquête, pour savoir qui se sentait concerné par l’accompagnement des projets d’écriture ou par de la relecture et de la correction.

J’ai été surprise et très heureuse de constater le nombre de personnes qui m’ont répondu, avec lesquelles j’ai échangé quelques mots vraiment sympathiques, et qui m’ont dit qu’elles se référeraient à moi quand le temps sera venu. Gratitude. Mais encore une fois, je m’aperçois de l’importance des actions concrètes

En plus, j’ai redécouvert que le fait de poser une action concrète chaque jour, était plutôt quelque chose de simple et léger à accomplir.

En tout cas sur le coup, parce que mon corps l’a manifesté autrement les jours suivants : vertiges, vomissements, dos et bassin complètement verrouillés, une douleur subite sur le dessus du pied. A n’y rien comprendre, vraiment…
 
Ma coach m’a aidé à y voir plus clair : cette soudaine connexion avec d’autres clients potentiels et plutôt nombreux l’a plutôt effrayé, mon petit corps !!!
Va-t-il pouvoir suivre ? Avoir suffisamment d’énergie pour donner à tous le meilleur de moi-même ?
 
J’ai fait sourire ma coach quand je lui ai dit que j’avais fixé le nombre d’entretiens à un par jour. C’est parce que j’ai encore peur de ne pas suivre physiquement. Alors je fais d’abord à mon rythme, puis je réajusterai en fonction, avec le temps.
 

 

Ces entretiens permettent à la personne d’évoquer son projet d’écriture, ce qui la bloque, quels sont ses besoins et ses envies pour passer à l’étape suivante de sa concrétisation.
Vous exprimez l’ensemble de vos besoins, mais aussi ce qui vous convient le mieux en termes d’accompagnement dans un monde idéal.
Ainsi, mon offre s’adapte au maximum à vos besoins.
 
Vous avez envie qu’on en parle ? Alors rien de compliqué : passez à l’action, et contactez-moi… 🙂 
 
A bientôt sur le blog, ou en direct.

 

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Etre fière

Je suis “3 en 1” ! Coach en écriture, correctrice et formatrice d’adultes.

A travers mon accompagnement, mes corrections ou mes formations en ligne, vos projets d’évolution personnelle et professionnelle se concrétisent.

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sur ces erreurs-types commises quasi-systématiquement à l’écrit.

Leadership ou pas ? (2/2)

Leadership ou pas ? (2/2)

 

Voici la suite (et fin de l’article de la semaine dernière concernant ma vision du leadership)

Mais qu’est-ce qui m’empêche de devenir cette leadeuse inspirante ? C’était la dernière question  posée sur le post Facebook de cet ami coach. Question toujours d’actualité.

Je sais pertinemment qu’une leadeuse (en fait, n’importe qui) ne peut pas plaire à tout le monde. Pourtant, c’est fondamental pour moi, quand je rencontre des personnes (pour la première fois ou non), d’avoir avec elles de “bonnes” relations, de leur donner une bonne image, en tout cas la meilleure possible. 

J’ai besoin que les choses se passent « bien ». Par  « bien », je veux dire notamment que je cherche à éviter les expressions de colère, les critiques ou les jugements. Alors généralement, je suis en retrait et je ne fais qu’écouter. J’essaie de ne pas juger, de rentrer en empathie…etc. Me mettre en retrait me permet de me sentir plus en sécurité dans ce moment nouveau, inconnu.

Le revers de ce comportement de grande écoute, c’est que je n’exprime pas forcément d’emblée mon avis, surtout s’il est différent et/ou contradictoire !

Pour réussir à le faire, j’ai besoin de me sentir en confiance ou au sein d’un milieu que je connais déjà. J’arrive à m’exprimer qu’une fois que j’ai pris le temps de m’imprégner de l’énergie de cette nouvelle personne/ce nouveau groupe/ce nouvel endroit.

 

Voici deux exemples de choses que j’ai faites et qui m’ont même impressionnée.

  • Au bout de trois jours de séminaire, j’ai réussi à chanter a capella (et surtout sans micro) devant un public d’une bonne centaine de personnes, en ayant eu qu’une seule après-midi de préparation mentale. Je vous ai raconté cet événement plus en détails dans cette vidéo sur Youtube.
  • Après deux jours, lors d’un autre séminaire, suite à l’intervention d’un artiste, comédien et humoriste sur la scène, j’avais réussi à prendre le micro devant plus de 1000 personnes. Je lui avais posé une question profonde, enfin selon moi ! “Quel est le plus important et le plus difficile, entre le fait d’être aimé (par son public) et de s’aimer soi-même ?”

Je ne me souviens absolument pas de la réponse qu’il m’a faite, et cela même au moment où ça a eu lieu. Je ressentais seulement de sa part comme une sorte de colère envers moi. Mon cœur battait très fort. En plus j’étais filmée et j’apparaissais en gros sur les écrans ! Le stress.

Après coup, au moins cinq personnes sont venues me remercier de la question que j’avais posée, et pour deux ou trois d’entre elles, me dire que c’est moi qui aurait dû être sur scène à la place de cet intervenant ! Ouf. Oui, j’aimerais ça être sur scène à inspirer !

 

J’ai remarqué cette autre chose : C’est en écrivant que je me permets plus facilement d’exprimer qui je suis. En écrivant, j’ai aussi conscience que je ne prends aucun risque frontal. En tout cas, je ne prends pas le risque de me sentir mal (à l’aise) avec le fait de voir / sentir / me rendre compte que certains ne sont pas intéressés par ce que je suis en train d’évoquer.

Là par exemple, si vous me lisez et que vous n’étiez pas intéressé par mes propos : d’une, vous ne m’auriez même pas lue jusque là, mais de deux, je n’en aurais surtout rien su /vu !

J’ai lu des choses sur le “risque”, ce ressenti que j’évoque ici. Dans Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, et sa suite : La guérison des cinq blessures, de Lise Bourbeau. On apprend que cette peur de prendre “le risque” d’être soi-même est liée aux blessures du rejet et d’abandon. 

Effectivement, je crois encore avoir en moi cette peur de ne pas plaire, d’être rejetée, de ne pas être aimée.

 

Mais au fait, quel était donc ce fameux défi que j’avais relevé pendant 9 jours, pour me rapprocher de mon côté leadeuse ?

En fait… Il n’y en a eu aucun !

Parce que j’avais simplement choisi de continuer à me poser des questions, à réfléchir sur le sujet, pas à agir ! Et pourtant, rappelez-vous, j’avais évoqué que je savais que l’action était ce qui était le plus important.

Savoir est une chose. Appliquer en est une autre, plus difficile…

 

Cependant, voici quand même les questions sur lesquelles je m’étais engagée à réfléchir : 

  • Comment/pourquoi manifester au quotidien plus de confiance en moi ?
  • Comment/pourquoi oser être authentique (100% du temps, si cela était possible) ?
  • Comment/pourquoi exprimer mes besoins en toutes circonstances ?

Peut-être vous aideront-elles… à passer à l’action ?

Pour le côté authentique, en ce qui me concerne j’ai décidé de commencer à partager sur des vidéos Youtube. Vous pourrez prochainement les retrouver toutes ici sur ludivinelesenechal.com.

La semaine prochaine, nous parlerons de l’autonomie… Vaste sujet encore, hein ?

A bientôt !

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Leadership ou pas ?

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Leadership ou pas ? (1/2)

Leadership ou pas ? (1/2)

 

Un jour, j’ai été amenée à réfléchir et à m’exprimer sur ce qu’était d’après moi le leadership. C’est un post sur le mur Facebook d’un ami coach qui nous y avait invité…

 

Rétrospective.

A l’époque, j’avais écrit que ce mot “leadership” n’en était pas vraiment un qui résonnait, au premier abord, comme quelque chose de positif. Le leader, pour résumer l’écho que ce mot me procurait, sonnait comme une autorité imposée, quelqu’un qui dirigerait ma vie.

Je m’étais malgré tout exprimée en commentaire sous la publication. J’avais aimé l’idée proposée :  en plus de donner notre (nos) définition(s) du leadership, le post m’invitait à réfléchir à un défi que je pourrais relever pendant les neuf prochains jours… Hum…

Un défi pour avancer, cela m’avait particulièrement séduite parce que j’étais dans cette période où je me sentais assez fatiguée et « bloquée » sur mon projet. « Bloquée » dans le sens où les peurs et les doutes avaient encore tendance à revenir : “vais-je y arriver ?” “Suis-je capable de … ?”

J’avais conscience que, l’action était le plus important, quoi qu’il arrive. J’avais donc choisi, à la lecture de ce post, de me dire que « relever un défi » allait forcément m’amener à mettre en place des actions !!! Lesquelles ? On verra ça plus tard dans l’article.

Revenons aux questions qui avaient été posées :

 

Qu’est-ce que le leadership (d’après moi) ?

A l’époque j’avais répondu cela : Il serait, selon moi, un état naturel (chez nous) qui aurait le potentiel d’inspirer l’Autre. Grâce, par exemple (en vrac) : à notre comportement, notre histoire de vie, notre façon de parler, d’écouter, d’agir et de réagir face aux événements de la vie, nos valeurs…

C’était pour moi un état impermanent. Il existe, mais seulement à un moment donné. J’imaginais par exemple qu’il pouvait y avoir des jours où même un leader pouvait ne pas être inspirant du tout ! Du genre, celui qui est fatigué, qui subit trop de pression (ou se la met lui-même), qui a envie d’envoyer ch*** (biiip) tout ce qui bouge autour de lui… Je parle d’un leader au masculin, mais ça peut très bien être une femme.

En fait, je me rends compte que je ne savais pas tellement quoi écrire au sujet d’une telle personne, qui “leade”… Est-elle mise en avant naturellement ? Se met-elle en avant naturellement ? Qu’y a-t-il qui fait qu’une personne devienne leadeuse “naturellement” ?

Je pense quand même qu’à la base du leadership, il doit y avoir une capacité à inspirer l’Autre. Qui aurait envie de suivre / d’écouter quelqu’un qui n’inspire pas ?

Ça me rappelle mes profs : les plus inspirants captivaient mon attention, même si j’étais en difficultés dans la matière ou ne l’aimais pas.

N’ayant que très peu de matière à étaler sur le sujet du leadership, je m’étais ensuite exprimée, quand bien même cela n’était pas la question du départ, sur ce que n’était pas le leadership.

 

Ce que n’est pas le leadership.

D’après moi, n’était donc pas leader celui qui se posait ou voulait s’imposer comme l’unique exemple à suivre, ou se considérait comme l’unique personne qui détiendrait La Vérité…

Je pense que chaque histoire est différente. Nous avons tous, une vie et une mission. Cette “mission”, il faut la découvrir à travers les expériences que la vie nous envoie.

Moi, il y a des fois où je me dis que j’ai de la « chance », parce qu’avec l’apparition de la maladie dans ma vie, j’ai vite identifié sur quel terrain il fallait que j’apprenne à évoluer.

J’ai écrit ce qui suit entre guillemets et de cette façon à l’époque, mais c’est encore ce que je me dis aujourd’hui : “Si je peux, grâce à la façon dont je mène ma vie, devenir pour quelqu’un (ou quelques-uns) un leader inspirant, en lui permettant de trouver à son tour sa propre voie, alors oui : je veux être un leadeuse !”

Nous verrons la suite du sujet la prochaine fois, dans une semaine, où je traite de la question suivante : “Qu’est-ce qui m’empêche d’être une leadeuse ?” et où j’évoque quel mystérieux défi j’ai relevé…

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Leadership ou pas ?

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Faire mes choix

Faire mes choix

Etat des lieux.

J’ai identifié cette tendance chez moi, qui consiste à rechercher  l’approbation et  les encouragements des autres.

Quand, par exemple, j’ai une idée ou un projet bien précis dans la tête, j’ai besoin d’en parler autour de moi. Je le fais généralement auprès de personnes en lesquelles j’ai déjà confiance. “Confiance” dans le sens où je sais que ce sont des personnes qui souhaitent mon bien.

Je n’arriverais pas à faire part d’une idée directement auprès d’une personne inconnue, à moins qu’on ne m’ait auparavant référée à elle, ou conseillé d’aller la voir…

Avant de passer à l’action pour concrétiser une idée, ou même faire un choix, j’ai donc besoin d’en parler autour de moi. Cependant, bizarrement, je sais très bien faire mes choix sans avoir besoin de l’avis ou de l’approbation des membres de ma famille.

 

Me décider sans la famille.

Plusieurs raisons ont très certainement conduit à cela et le permettent encore aujourd’hui : 

D’abord, ma mère nous a toujours appris à nous mettre face aux conséquences de nos choix et actions. Je me souviens qu’elle disait par exemple, concernant les notes à l’école : “Je m’en fiche si tu as de mauvaises notes, c’est ton avenir que tu prépares, pas le mien.” J’avais donc intégré que j’étais responsable des notes que j’obtenais, qu’elles étaient importantes parce qu’elles conditionnaient mon avenir professionnel.

De manière générale, j’avais donc de bonnes notes. Jusqu’au lycée, où là c’est devenu un peu plus compliqué, parce que je n’étais pas dans la filière qui au fond, m’aurait le plus correspondu… (J’ai suivi un parcours scientifique alors que je suis littéraire.)

Cette capacité à faire des choix et à agir sans l’approbation familiale doit aussi être facilitée par le fait que mes proches habitent loin. Mes parents résident en Seine et Marne, à 400 km, où j’ai grandi. Mes frères eux, se sont “expatriés” sur Grenoble (à environ 900 km de chez moi).

L’aînée est à la mer, les garçons sont à la montagne ! Quel choix pour les vacances de mes parents : il y en a pour tous les goûts !!

 

Analyse.

Si je devais analyser mon besoin de partager avec des personnes qui m’inspirent confiance, je dirais que…

Pendant ce moment où je suis dans le partage, dans l’échange avec ces personnes, je reçois leurs mots bienveillants. Ces mots d’encouragements me remplissent et me permettent d’avoir plus confiance en mon idée : ils me confortent dans mon choix. Ils me font donc du bien.

Ce besoin de partager avec d’autres est, selon moi, aussi lié au fait que je manque encore d’un peu de confiance… J’ai ce besoin d’approbation, pour sentir encore plus que mon idée/mon choix est bon, mais aussi qu’elle plait, qu’elle inspire confiance. Et sentir cela, le voir sur la tête des autres, me donne plus confiance !

Concernant le fait de ne pas en parler naturellement à ma famille proche lorsque je fais un choix, c’est parce que j’ai intégré très tôt que je ne pouvais compter que sur moi-même. Les quelques rares fois où j’ai sollicité de l’aide à la maison (surtout pour les devoirs de l’école), je ne l’ai pas obtenue. En tout cas, je n’ai pas obtenu l’aide à hauteur de celle que j’espérais ou attendais.

Du coup, j’ai fini par apprendre à faire sans leur aide directe. J’ai appris à faire mes choix sans attendre l’aval ou l’aide de mes proches. C’est quelque part une forme d’autonomie.

J’aimerais développer encore plus cette autonomie de décision, c’est-à-dire être capable de faire des choix affirmés, de choisir en confiance (et non dans la peur). Je me dis que la clé pour cela est de choisir, peu importe ce que je choisis, mais de m’entraîner à choisir.

Est-ce que choisir est aussi difficile pour vous ? Avez-vous besoin (ou pas) de parler de vos idées autour de vous avant de passer à l’action pour les concrétiser ?

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Faire mes choix

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Insécurité vs Sécurité

Insécurité vs Sécurité

 

Insécurité en terre inconnue VS sécurité en terrain connu.

Il m’est encore parfois très difficile de mettre des mots sur des ressentis intérieurs, surtout quand il s’agit d’émotions qui parfois m’envahissent.

Face à un événement perturbant, j’ai tendance à rapidement me laisser envahir par le stress ou la peur, mais encore aussi par le doute, l’incertitude.

Je peux me sentir complètement déboussolée, perdue. Une très grande insécurité prend alors place et peut s’imposer à l’intérieur de moi…

Ça a été le cas récemment. Cela durait déjà depuis quatre/cinq jours quand j’ai écrit ce qui suit… 

 

Retour sur la situation inconfortable en question.

Je ne sais plus où je vais et pourquoi je fais ceci ou cela. J’ai bien sûr identifié la situation qui a provoqué cette insécurité en moi, mais je ne comprends pas encore comment la dépasser, pour aller mieux, aller de l’avant.

J’ai vécu un moment où je me suis sentie humiliée, montrée du doigt. Où quelqu’un pointait un GROS défaut, quelque chose que je n’avais PAS BIEN FAIT. Je sais HEUREUSEMENT qu’il ne s’agit là que de ma façon de ressentir et de percevoir les choses, parce que la personne en face de moi ne souhaitait assurément pas me “casser”. Peut-être et seulement me faire réagir, prendre conscience d’une certaine chose qui me permettrait d’évoluer.

A ce jour, je ne vois toujours pas comment procéder autrement, lorsque j’arrive en “milieu inconnu”.

 

En terre inconnue

Je l’évoquais plus haut, je me sens parfois dans une certaine insécurité. Bien souvent, c’est lorsque je suis face à un milieu ou à des gens que je découvre pour la première fois. J’ai donc cette tendance à rester en retrait, à observer d’abord beaucoup. J’ai ce besoin de m’imprégner de l’endroit, de l’ambiance, avant de pouvoir entrer en interaction ou me mettre dans l’action.

Quand je suis quelque part pour la toute première fois, j’attends aussi généralement que les personnes viennent à ma rencontre. Le fait d’être en fauteuil roulant facilite cela, j’en suis consciente. Je suis consciente aussi que c’est un fait qui “m’arrange”, dans le sens où je n’ai pas à faire moi-même l’effort pour aller vers les autres …

Aux premiers instants, j’aime surtout écouter, je ne me dévoile pas. Mais une fois que le contact est fait, je parle avec plus de facilité, y compris de moi.

Mais, surtout quand il y a beaucoup de monde, j’ai beaucoup de mal à initier naturellement le dialogue ou à parler de moi… Et “beaucoup de monde” pour moi, ça peut être seulement trois personnes, moi comprise.

 

Un autre exemple de situation inconfortable.

J’ai assisté à une demi-journée de formation avec d’autres entrepreneurs comme moi. L’intervenante était issue du monde du théâtre et nous proposait donc de nous présenter de manière ludique : Il fallait dire notre prénom et faire un geste associé à un mot rimant avec notre prénom. Par exemple, il y avait parmi nous “Caroline, câline” qui avait donc fait comme geste celui de serrer quelqu’un dans ses bras.

Faire ça, c’est juste IMPOSSIBLE pour moi !!! Je me sens envahie par le stress, je me mets presque à pleurer (sans bruit), je fuis les regards, ma voix se bloque, mes mouvements ne sont plus du tout coordonnés…etc.

Aïe aïe aïe, ces limitations paralysantes chez l’adulte que je suis !!! J’imagine très bien d’où elles viennent. C’est pour beaucoup de personnes les mêmes origines : une éducation où il faut rester “parfaite et impeccable”, pour qu’on ne nous fasse aucun reproche, parce que sinon : “bonjour la réputation !” pour nous et nos parents…

Le résultat encore maintenant ? C’est de, bien malgré moi, me comparer et me dévaloriser avant même d’avoir essayé ! Et c’est rageant finalement ! Parce que c’est clairement pas compliqué de se présenter en faisant rimer son prénom avec un mot et en bougeant les bras ! Réellement, il n’y a aucun danger !!!

Ludivine, fulmine ! (elle met ses index en pointe sur sa tête, comme pour imiter le diable !) (“Ben voilà Nénette, tu l’as fait !”)

 

Espoir…

Pourrais-je arriver un jour à lâcher-prise de façon systématique ? A laisser mon être s’exprimer tel qu’il est, en tout temps et à toute heure ?  A être véritablement moi-même, en toutes circonstances ?

Pourrais-je réussir à faire également preuve de plus de douceur et de bienveillance à mon égard ? A ne pas me juger, me déprécier ? A arrêter de tuer le poussin dans l’œuf ?

Je compte bien faire des efforts pour m’améliorer sur ce point. Parce qu’être plus bienveillante et douce envers moi-même, ce serait pouvoir l’être aussi plus envers les autres. Enfin, je le crois. Le travail sur soi est, je pense, profitable à tous ceux qui nous entourent…

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Insécurité vs sécurité

 

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TROUVER LES MOTS JUSTES

TROUVER LES MOTS JUSTES

 

Les mots justes pour raconter.

Trois ans après Le-français-utile.com, vous voici sur la nouvelle version de mon activité :

Trouver les mots justes, à travers de l’aide à l’écriture et/ou du consulting pour rédiger à votre place, selon vos besoins.

 

Les mots justes pour exprimer, toucher, encourager.

Même si le blog est pour l’instant en mode “pause”, j’ai toujours l’envie de partager et d’inspirer autour de l’écriture. Pour cela, il me sera donc important de trouver les mots justes, ceux qui vont vous faire vivre les choses, comme si vous y étiez… Des mots qui vous transporteront dans mon univers de femme – conjointe – future maman -entrepreneure avec un handicap.

Dans ce quotidien du handicap, à travers lequel j’évolue avec des hauts et des bas comme tout le monde mais en “pire”, j’ai toujours eu l’envie d’aller de l’avant, d’aller au-delà des limites que mon corps voulait m’imposer. (Merci aux autres membres de ma famille qui ont aussi cette maladie et ont été de grandes sources d’inspiration)
D’ailleurs, il y a une question que j’ai toujours aimée poser avec le sourire et une certaine taquinerie : “Pourquoi, sur un fauteuil roulant, n’y a-t-il pas de rétroviseur?”
C’est pour nous obliger à regarder devant ! (Oui, il ne sert à rien selon moi de se retourner sur un passé déjà révolu). Autant se demander maintenant, ce qu’on a envie de faire plus tard ! En tout cas, c’est ce que je pense.

Vous le découvrirez au fil des articles de ce blog, j’ai osé des choses malgré ma maladie et je sais que ce n’est pas fini ! Je sens même que je ne suis qu’au commencement d’un grand chemin d’épanouissement, que je me souhaite le plus long possible. J’ai encore envie de réaliser plein de projets !

 

Les mots justes pour expliquer, communiquer, transmettre.

J’avais tout juste vingt ans quand mes soucis de santé ont débuté. Mes premiers doutes et mon premier choc ont été : “Mais que vais-je pouvoir faire comme travail avec ces deux handicaps ?” Depuis mes douze ans, je rêvais de devenir professeure des écoles avec les tout-petits et cela me semblait maintenant irréalisable…

Ce projet de travail était celui qui me tenait le plus à cœur à ce moment-là. C’était le seul à travers lequel je trouverais ma place et me sentirais utile aux autres et à la société. J’avais toujours eu l’envie de transmettre et de permettre à l’autre de progresser, de grandir.

Alors je suis devenue formatrice (2009). Après la fermeture de ma boîte (2013), j’ai créé Le français utile pour continuer à diffuser mon expertise du français à l’aide de formations en ligne.

 

Les mots justes pour (ré)écrire.

C’est grâce à ce premier site web que j’ai été repérée puis sollicitée pour relire, corriger et même réécrire tout ou partie de certains livres. Des ouvrages de développement personnel surtout, mais aussi trois nouvelles érotiques (si si !), un roman d’amour et un conte pour enfants.
Je suis très ouverte et curieuse d’esprit et j’aime par-dessus tout découvrir et rentrer dans les univers des autres.

Il y a quelques mois, la Vie m’a proposé de m’essayer à l’écriture (sur le blog de mon ami Jérôme). J’ai aimé. Quelques semaines plus tard, j’ai également découvert les joies de la co-création.

 

Les mots justes pour co-créer.

J’aime vraiment beaucoup ces moments où, ensemble, nous prenons le temps d’échanger sur un thème ou une certaine vision de la vie, afin de trouver les mots justes qui serviront à produire votre texte ou votre article inspiré, mais surtout inspirant.

J’ai été très inspirée par l’écriture de ce premier article sur le thème de mon site : Trouver les mots justes.
J’espère que vous avez apprécié.
N’hésitez pas à m’écrire en commentaires. Qu’aimeriez-vous par exemple, trouver sur ce blog ? Je me ferai un plaisir de vous répondre.

 

A très vite sur le blog pour poursuivre les présentations.

Ludivine Lesénéchal

Ludivine Lesénéchal

Trouver les mots justes

Je suis “3 en 1” ! Coach en écriture, correctrice et formatrice d’adultes.

A travers mon accompagnement, mes corrections ou mes formations en ligne, vos projets d’évolution personnelle et professionnelle se concrétisent.

Vous avez besoin/envie d’écrire ou de vous remettre à niveau, n’hésitez pas à naviguer pour trouver l’offre qui vous correspond.

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pour écrire les mots justes et ne plus hésiter
sur ces erreurs-types commises quasi-systématiquement à l’écrit.